Présentation du diorama Patamar N° 4

Le diorama

La revue de modélisme ferroviaire “Loco-Revue” organise un concours de dioramas ferroviaires pour l’exposition ‘Trainsmania” à Lille en mai 2019. L’échelle est libre, le format imposé : une feuille de papier A4.

Les origines

Ce diorama a pour origine une courte ligne ferroviaire brésilienne vers 1890 entre le port de Santos et l’arrière pays, sur le plateau. Cette ligne doit franchir la chaîne de montagnes “Serra do Mar” avec des pentes de  8% sur une quinzaine de kilomètres.

Le système de traction

Les anglais, maîtres d’oeuvre, ont utilisé un système funiculaire de traction à câble.

La ligne est découpée  en quatre tronçons séparés les uns des autres par des replats (en portugais ‘Patamar’). Les câbles sont tirés par une machine à vapeur de 1000 chevaux vapeur abritée sous les voies dans un local de 25 mètres de long et 8 mètres de haut. La vapeur est produite par des chaudières également sous la voie, elles sont situées derrière une chaufferie à côté de la machine. Un château d’eau alimente les chaudières en eau.

Les locomotives

Les locomotives ( locomotives-freins) s’accrochent sur le câble et se déplacent avec lui. Elles peuvent aussi s’en détacher et fonctionner comme de petites locomotives indépendantes pour les manoeuvres.

Le diorama

Il représente le quatrième (et avant dernier) replat, d’où son nom de Patamar N° 4. Il est situé au lieu dit “Grota funda”. Voici le vrai à l’époque de la construction.

La contrainte essentielle du diorama est sa taille : une feuille de papier A4. C’est aussi un avantage, ici la hauteur est indispensable. Il faut faire des choix : le pont est rapidement éliminé, ainsi que le tunnel à l’arrière (trop gros). Pour avoir une certaine profondeur, il faut mettre les voies en diagonale. Le château d’eau ne trouve plus sa place, il sera remplacé par un arbre.
Voici le plan et une photo de face (l’ambiance est plus riante que celle de l’original).